Snook by KUSA Projects

Collé contre ton corps de chaleur et frissons Tes lèvres sur mes lèvres ont la douceur du miel Ton souffle dit encore et tes yeux polissons Font monter une fièvre un désir torrentiel

by Jean-Christophe Mojard, mai 16, 2025

Photographie Lowkey d'une femme se cambrant de plaisir en masquant sa poitrine avec ses mains.

La nuit se mêle au jour comme une amante obscure, En goûtant les minutes, en chevauchant les heures, Le corps en est froissé comme une couverture, Au sein de leurs ébats en simple spectateur.

by Jean-Christophe Mojard, mai 15, 2025

Un homme en salle d'embarquement, pieds sur sa valise, il attend en regardant un avion décoller.

Je regarde à loisir comme une aube de brume Se réveiller l’amour aux caresses du vent Elle ondule et s’étire au soleil qui consume Et brille au nouveau jour de reflets captivants

by Jean-Christophe Mojard, mai 14, 2025

Femme endormie dans son lit, en tenue de peau, tournant le dos à l'observateur.

Où vont ces mots non dits noyés dans nos silences Dont les échos sont cris au sein de nos consciences Où vont ces sentiments trahis par un sourire Ces rêves un peu gourmands qui fuient dans un soupir

by Jean-Christophe Mojard, mai 13, 2025

Un plan très rapproché sur les lèvres d'une femme dont l'index sur la bouche intime le silence.

Pour cette page du carnet d’auteur, je tiens à faire le point sur les moyens de communiquer entre nous. Je fais aussi le point sur les nouveaux textes parus, et ceux à venir, en dernière partie de cette infolettre.

by Jean-Christophe Mojard, mai 12, 2025

Sur une vielle carte, un carnet, un crayon, un appareil photo, une loupe et une tasse de café.

Cela peut vraiment sembler paradoxal, mais c’est l’absence de bruit qui m’a maintenu éveillé toute la nuit. La pollution sonore est vraiment une saloperie de nuisance. Quand elle est là, elle nous tape sur le système et lorsque le silence joue les chapes de plomb, il en devient oppressant.

by Jean-Christophe Mojard, mai 11, 2025

Le bateau taxi Le P'tit Gravier sur l'eau calme de la liaison Saint-Pierre et l'île aux marins.

Je me suis réveillé, ton corps contre le mien, Le soleil n’était plus qu’un brasero éteint. La journée est passée sans qu’on ne la consomme, Mais nos corps sont venus à se chauffer en somme.

by Jean-Christophe Mojard, mai 11, 2025

Deux silhouettes sur un rocher entouré d'eau.

Mes lèvres sur les tiennes font se taire les silences Et ta langue à la mienne se pare d’évidence À tes mains qui me touchent ton envie qui transpire Je quitte alors ta bouche à tes seins qui m’attirent

by Jean-Christophe Mojard, mai 10, 2025

Nu artistique d'un couple tête bêche allongé sur un drap noir.

Repoussante beauté je vous vois alanguie Le corps à moitié nu sur un lit de galets Votre grâce moulée dans votre bikini S’offre ainsi à la vue de jeunes coquelets

by Jean-Christophe Mojard, mai 09, 2025

Une plage rocheuse avec quelques naturistes.

Le soleil sur ta peau irradie lentement  Comme une chaude paume posée sur tes reins  Le mistral léger vient jouer doucement  Une plume à ton corps qui fait poindre tes seins

by Jean-Christophe Mojard, mai 08, 2025

Des glaçons fondent sur un ventre de femme.

Quelques flocons épars Qui dansent avec la pluie  Me rejouent ton départ  Sous ton vieux parapluie

by Jean-Christophe Mojard, mai 08, 2025

Une allée dans un cimetière, bordant les rangées.

Il ne s’attendait pas à une telle surprise en arrivant au travail ce matin, ou du moins pas de cette manière. Tout se déroula si rapidement qu’il se laissa emporter comme une feuille dans la tempête.

by Gabriel DAX, mai 03, 2025

Une vitrine éclairée d'un magasin de vêtements pendant la nuit.

J’ai la fièvre gourmande, à ma peau mise à nu, De goûter ces moments, tel un voyeur coupable, Où, par quelques rayons, le soleil s’insinue Sous les jupes des brumes à la moiteur palpable.

by Jean-Christophe Mojard, mai 02, 2025

Homme nu prenant le soleil assis sur un rocher en bord de plage.

Le soleil montait lentement dans un ciel qui n’avait pas eu le temps de vraiment refroidir pendant la nuit. Il semblait s’être paré de rayons neufs pour magnifier la nouvelle journée qui commençait. Juin avait laissé la place à juillet et des envies de sable chaud trottaient dans la tête de Maria.

by Jean-Christophe Mojard, mai 02, 2025

Silhouette d'un couple sur une plage au soleil couchant.

Je n’ai aucun penchant pour ces corps de textiles, Engoncés dans les mailles de la suffisance. Quand ils crient au scandale, en propos plus hostiles, Ils révèlent au grand jour leurs propres déviances. Leurs aboiements bruyants, médisants et stupides, Sont les reflets malsains de leurs propres penchants. Et, tandis

by Jean-Christophe Mojard, avr. 25, 2025

Un panneau sur une plage avertit qu'au delà s'étend une aire naturiste.

Les variations sur le même thème sont deux visions d'une légende régionale, l'une en prose proposée par Juliette Norel et l'autre en rimes composées par Jean-Christophe Mojard.

Une croix de clocher d'église sortant de l'eau.

Retrouvez l'épisode 6 de la série érotique "Une vie d'amour" sur Le Flux Littéraire.

by Jean-Christophe Mojard, avr. 23, 2025

Vue de Santorin vers la mer, mêlant les murs blanc au bleu du ciel et de l'eau.

En exclusivité pour les souscripteurs, l'explication quant à l'écriture de ma prochaine nouvelle.

by Jean-Christophe Mojard, avr. 23, 2025

Un bouc humanoïde marche à côté d'un chat géant. Ils sont dans la rue principale d'un lotissement sous la neige.

Il ne faut pas grand-chose Pour contenter mes heures Le parfum d’une rose Suffit à mon bonheur

by Jean-Christophe Mojard, avr. 13, 2025

Un corps de femme dénudé dans une vague venant mourir sur le sable. La femme porte un tatouage en forme de rose.

Où vont les amours mortes emportées par les flots Qui ruissellent en creusant de tristes caniveaux Quand le cœur est noyé de peines et de chagrins Que déversent les yeux quand plus rien ne retient

by Jean-Christophe Mojard, avr. 08, 2025

Un homme qui pleure.

Les roseaux ont besoin du vent pour se coucher, Afin de goûter l’eau des rivières passantes. Mais dans les flots, parfois, l’un d’eux s’y laisse aller, Pour toucher le reflet d’une étoile charmante.

by Jean-Christophe Mojard, avr. 07, 2025

Gros plan sur des roseaux.

J’aspire à cette ivresse d’une mort si violente Qu’elle me laisserait là, inerte et déchiré, Dérivant dans l’espace comme une étoile filante ; Un fantôme lunaire aux amours avortés.

by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025

Une étoile filante au-dessus d'une chaîne de montage enneigées.

Le silence résonnait dans mes oreilles à chacun de mes mouvements respiratoires. C’est ce qui m’éveilla tant j’avais perdu cette habitude. Entendre ma respiration, entendre les battements de mon cœur comme s’il était juste derrière mes oreilles.

by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025

Un long couloir d'hôtel au plancher de bois qui s'étire en longueur, répétant la même architecture sans âme.

Comment peux-tu aimer si tu ne t’aimes pas Si ton corps est tombeau si tu es son otage Si tu drapes tes maux tes plaies et tes outrages Dans un linceul trop froid plutôt que dans un drap

by Jean-Christophe Mojard, mars 30, 2025

Buste de femme, en noir et blanc, dont les bras cachent la poitrine.

Après presque deux ans d’attente, ils y étaient. C’était le temps qu’il fallait pour réserver un voyage afin d’assister au carnaval de Venise.

by Jean-Christophe Mojard, mars 26, 2025

Silhouettes d'un couple d'amoureux dans le couchant au-dessus des toits.

La cinquième a sa défaillance : Posés sur un trône en faïence, Marianne et son pantin de bois Gouvernent une France aux abois.

by Jean-Christophe Mojard, mars 22, 2025

Ruisselante cinquième

Des rubans te maintiennent et tes yeux sont masqués Dévêtue tu attends et m’entends respirer Sans ta vue pour aider concentrée sur tes sens Le moindre effleurement va gagner en puissance

by Jean-Christophe Mojard, mars 22, 2025

Une femme en lingerie de dentelle est à genoux sur un lit, mains dans le dos, bandeau sur les yeux.

Dans le sud des terres auvergnates, non loin de l’endroit où mon grand-père paternel est né, où il a fondé la famille qui deviendra la mienne, Aurillac s'étend comme une aquarelle vivante, où chaque teinte du paysage raconte une histoire douce et mélancolique.

Auvergne : la Légende des fantômes de l'abbaye d'Aurillac

Les légendes sont partout, elles drapent notre décor d’une aura mystique, magique parfois même sans que nous nous en apercevions ou ne l’identifions.

Un serpent dragon se fraye un passage entre les habitations pour aller boire dans la Vilaine.

Elle n’aime plus Noël. Enfin, ce n’est pas vraiment qu’elle n’aime plus Noël ; seulement, elle ne veut plus se plier aux convenances imposées par un hypocrite calendrier. Désormais, elle esquive avec le sourire les réunions de famille pour se plonger dans le travail, tête baissée.

Photographie monochrome des alignements de Carnac

Sur une page qui fleurait bon les effluves salins de l’océan, Eléonore déchiffra à la lueur de ses chandelles, une légende entre terre et mer. En éternelle amoureuse de l’amour, ses yeux noisette brillaient d'une lueur curieuse et gourmande, tandis que les mots anciens dévoilaient les mystères…

Au bord d'une falaise une femme regarde l'océan, en second plan un phase

Au creux des terres ensorcelantes de la Bretagne, dont Gabriel et Éléonore redécouvraient au fil des pages l’immensité de la magie, se trouve un lieu empreint de mystère et de légendes, un endroit où le murmure des vents et des marées transporte les échos de récits anciens : le Yeun Elez.

Sur un chemin gorgé d'eau dans un marécage brumeux, la nuit, un prêtre marche à côté d'un molosse.

Si la terre bretonne est fertile en légendes et secrets mystiques enfouis, elle rayonne et inspire de nombreuses histoires à travers les âges. Dans les pages de son livre de légendes, Eléonore en trouva une qui lui évoquait viscéralement le triste Sire : Barbe Bleue, et même l’illustre mage noir : V

Epoque médiévale, sur un chemin de terre, une femme enceinte fuit en courant un roi en armure épée à la main.

Elle avait attendu que son ami du bout du monde, Gabriel, revienne en Bretagne pour leur rendez-vous annuel rituel, comme chaque Halloween, en une cosmique promesse, avant d’envisager de se rendre à Trécesson.

Fantôme de la Dame Blanche errant devant dans sa robe de mariée, bouquet à la main, sous la lune pleine éclairant le château.

Au fil des pages de ce que j’appelle mon grimoire mystique, entre deux feuilles collées par les années, enseveli sous l’âtre d’une cheminée, se trouvait presque dissimulée une histoire qui m’a interpellée, pour de multiples raisons.

Une femme dans un baril flottant sur la mer au large d'une île surplombée d'une forteresse.

Parmi toutes les pages de ce qu’Elle appelait maintenant son grimoire mystique, une troublante légende convoquait sa présence en la ville de Châteaulin, à l'Est du Finistère.

Sous une lune pleine, des lavandières presque fantomatiques travaillent dans une rivière.

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle parcourait la Bretagne sur les traces des créatures légendaires qui peuplaient le séculaire ouvrage, devenu son livre de chevet.

Un joueur de flûte au bord d'une rivière laisse s'échapper des notes et des petits ânes au son de sa flûte.

Sens-tu venir vers toi de ma bouche entrouverte, L’avant-goût du plaisir comme une découverte ? Laisse-moi te saisir et faire aller mes doigts, Laisse-moi te durcir et te rendre plus droit.

by Jean-Christophe Mojard, mars 17, 2025

Hot couture

Ton corps contre le mien s’est lové doucement Fusionné tendrement dans une chaude étreinte Nos cœurs ont partagé le même battement Pour sombrer dans la nuit sous la lune d’astreinte

by Jean-Christophe Mojard, mars 16, 2025

Deux corps enlacés dans une étreinte dénudée.

Drapée dans une soie à nulle autre pareille Elle apparaît toujours parée de ses atours Son cocon est écrin son ouvrage merveille Emperlé de rosée lorsque pointe le jour

by Jean-Christophe Mojard, mars 15, 2025

Silhouette d'une main braquant un pistolet sur une autre silhouette soumise qui lève les mains.

Antoine fixait l’ouverture par laquelle Pauline s’était engouffrée sans oser baisser les yeux. C’était bien plus facile pour lui de rester à regarder ce passage, que d’affronter le poids des regards de ses amis.

by Jean-Christophe Mojard, mars 14, 2025

Trois adolescents marchent dans un couloir d'hôtel délabré qui se transforme en boyau souterrain verdâtre.

Dans un demi-sommeil vers quatre heures du matin J’ai senti ce frisson qui vînt du bas d’abord Puis j’ai senti tes pieds s’enrouler sur les miens Et ton corps refroidi se lover plus encore

by Jean-Christophe Mojard, mars 13, 2025

Un homme torse nu dans son lit, la lune éclaire son dos.

Allongée sur le sable et chauffée au soleil Il est une chaleur qui ne vient pas du ciel Le vent là sur ton corps de caresses balaye Mais reste à l’intérieur un feu résiduel

by Jean-Christophe Mojard, mars 13, 2025

Femme en monokini à genou sur le sable face à la mer, une serviette de plage couvant sa poitrine.

De l’infiniment grand à celui du petit L’homme s’est vu au centre de sa galaxie Usurpant sans raison ce qui n’était sa place L’ego est le poison qui tout autre surpasse

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Un masque de protection COVID accroché à une graminée dans un paysage sépia apocalyptique.

De Marfin ton histoire en légende a pris pied Sur ce piton rocheux par Mirat occupé En ce temps Ferragut Hyppolite et Saint-Georges Te tenaient encerclé presque pris à la gorge

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Donjon et dépendances du château de Lourdes.

Dans la lumière blafarde sale et délavée D'un matin qui s'attarde où tout semble figé Seule danse mollement la poussière en des raies Maladives indolentes fades et effacées

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Une photo sépia d'une enfant fantomatique devant une maison en forme de grange qui tombe en ruine.

Les fleurs sont un langage et une communion Elles sont dans leurs couleurs d’intenses confessions Mais bien hélas messieurs vous leur donnez deux tons Pour demander du sexe ou demander pardon

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Un bouquet de roses rouges

Ils étaient tous partis de chez elle, même lui. Elle aurait voulu qu’il reste. Elle se sentait prête à le laisser entrer officiellement dans sa vie. C’était son anniversaire et elle avait invité quelques amis, mais elle avait préparé un cadeau un peu spécial à son attention.

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Photo en plongé d'un masseur les mains au travail sur le dos d'une femme.

Le voile de pudeur de son architecture Est un masque de pierre aux hères condamnés Que l’on entraîne en pleurs au sortir des tortures Un pont entre l’enfer et le faste palais

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Le pont des soupirs à Venise, vu du canal.

Sur chacun de tes seins, un rouge papillon Que mes lèvres ont posé : quatre ailes vermillon. Et sur tes fesses blanches, de ne plus voir le jour, Les marques de mes mains, de mes doigts les contours.

by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Un homme de dos, torse nu, debout à côté d'un lit défait aux draps froissés.

Les formalités douanières passées, je me retrouvais dans cette France qui n’en est pas réellement une. Ni département, ni territoire, la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon était le dernier bastion français en Atlantique nord.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Bathyan : l'écumeur des brumes - 02

Les pleurs déchirants résonnaient dans le couloir sinistre de la réserve, ricochant sur les murs comme des lames de cristal. Chaque sanglot, chaque reniflement donnaient naissance à un torrent de larmes glaçantes qui semblaient suinter des murs eux-mêmes.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Une petite fille pleure contre le mur décrépit d'une chambre miteuse et sale.

La quiétude s’était lentement réapproprié les lieux, grignotant les heures tardives avec une voracité insatiable. Les derniers lampadaires, telles des sentinelles fatiguées, n’offraient plus le moindre réconfort et leur lumière vacillante s’éteignait peu à peu.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Un couloir d'hôtel miteux envahis d'ours en peluche. Au fond une silhouette dans l'encadrement d'une porte

L’esplanade du port s’animait lentement, les chaises des cafés semblaient s’agiter sous le vent matinal, comme des créatures enchaînées. Les meilleures places, celles à l’ombre, face aux bateaux, s’offraient rarement aux promeneurs malgré la forte diminution de la foule.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Trois adolescents, Deux garçons et une fille à la table d'un café sur un petit port touristique.

Un violent rayon doré s’enfonça dans l’œil d’Antoine qui se retourna dans l’enchevêtrement de ses draps, ignorant la lumière du jour qui se levait lentement sur Port Leucate.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Un homme regarde son portrait balafré dans le miroir de la salle de bain, il a du sang sur le T-shirt.

J’avoue qu’il m’a fallu pas mal de temps avant de reprendre ma plume. Même mes rasoirs sont restés dans l’étui. J’ai fermé le salon pour vacances. Ce con de Franz m’a fait flipper comme jamais.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Un barbier en chemise rouge et gilet de cuir noir pose sur un mur blanc taché de sang.

J’ai résolu le problème de Schrödinger. À un moment donné faut bien se bouger le cul, parce que le chat mort, pas mort, mort, pas mort, ça peut durer longtemps cette histoire, mais ça résout pas grand chose en fait.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Un barbier barbu aux cheveux hirsutes habillé d'une chemise rouge et d'un gilet noir.

Vous ne devinerez jamais qui m’a piqué la vedette ! Si je vous dis qu’il se balade avec un hameçon planté dans une lèvre, ça vous parle ? Oui ! Le poisson ! C’est pas une blague putain.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Une truite à la surface de l'eau.

Que feriez-vous, là, maintenant, si vous aviez cinq minutes ? Un petit café ? Un petit tour aux toilettes ? Une petite cigarette pour tuer le temps qu’il nous reste ?

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Vue en contre plongé des chirurgiens au-dessus du patient.

Le téléphone vibra pour la cinquantième fois depuis sept heures du matin. Célia ouvrit enfin un œil, la moitié seulement. Un œil tout engorgé de sommeil et encroûté par des restes de larmes qu’elle ne se souvenait pas vraiment d'avoir fait couler.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Femme accroupie contre son lit,

Gabriel aurait bien fait des heures supplémentaires avec elle ce soir, rien que pour la regarder, encore et encore. Croiser son regard quand elle levait les yeux vers lui, attraper son sourire et s’y accrocher indéfiniment lorsqu’ils se lançaient des plaisanteries.

by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Femme dans sa baignoire, savonnant une de ses jambes hors de l'eau.

J’ai dit au juge que j’aimais mes parents. Je lui ai dit que je les avais tués, tous les deux, pendant leur sommeil. En quelque sorte, j’ai menti. En quelque sorte seulement.

by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025

Photo sous-marine en contre plongé. Un plongeur entre dans une grotte marine.

Encore un jour passé Encore un jour sans toi Deux tasses de café Une seule est pour moi

by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025

Deux tasses de café sur une planche de bois.

Je regarde s’enfuir en ronde ridicule, Ce temps toujours perdu, qui court dans la pendule. Et, dérive en ces heures, blêmes, qui m’emportent, En chanson de l’automne que Verlaine m’apporte.

by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025

Une pendule blanc cassé sur fond noir

Le cyclone était passé au-dessus d’elle sans encombre pour le moment, mais elle n’était pas tirée d’affaire pour autant. Elle ne le connaissait que trop bien et se savait dans l’œil. Un calme relatif avant un nouveau déchaînement de sa furie masculine. Il avait un nom, Pascal, et c’était son mari…

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Photographie en double exposition d'une femme battues un bandeau FURY sur les yeux.

Bonjour les amis : Ça me fait réellement plaisir de vous retrouver parce que j’ai une super nouvelle à vous annoncer : on parle de moi sur BFMTV ! Maintenant, j'ai le droit au sextuple homicide et tenez-vous bien, au titre de L’égorgeur de Nay !

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Le journal d’un barbier sur le fil du rasoir - 02

La gifle de son souvenir lui lacéra l’esprit, telle une lame acérée. Ni le rat fuyant à travers les détritus ni le murmure du vent s’engouffrant par les carreaux brisés n’avaient suscité une telle frayeur.

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Le Kyklos, vue du complexe abandonné à Port Leucate, grand bâtiment en ruine en bord de plage.

Le plus dur n’est pas de tuer quelqu’un, c’est même le plus facile. Ça n’est pas non plus vivre avec le poids du crime sur la conscience. La conscience, je peux vous garantir qu’elle a une sacrée faculté d’adaptation. Non, le plus dur, c’est de se débarrasser de ce putain de corps.

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Une barbier en chemise rouge et gilet noir, cheveux hirsutes, il a un sourire sardonique.

L’ATR plongeait avec obstination vers un nulle part gris et dense. L’absence de visibilité venait jusqu’à se coller aux hublots et suintait avec avidité, comme pour tenter de dissoudre la mince paroi et pénétrer dans l’habitacle exigu de l’avion d’Air Saint-Pierre.

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Vue de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon par le hublot d'un ATR

En préparant mes vacances vers Saint-Pierre-et-Miquelon, je pensais y passer une quinzaine de jours, mais certainement pas y rester, pas comme cela.

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Des bateaux dans la brume sous le regard d'une procession à Saint-Pierre-et-Miquelon

Dépérir de chagrin est une mort si lente Qu’elle perdure même après que vienne le trépas Chaque jour éthéré on revit dans l’attente De l’amour attendu qui ne reviendra pas

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Que s’éteignent mes jours

Je veux toucher ta peau à t’effleurer les sens Te laisser sans repos face à mon indécence Voir se dresser tes seins jusqu’à les faire perler Et gagner ton bassin sans aucun pourparler

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Femme nue allongée sur le ventre sur son lit

Toi qui connais la partie sombre Qui ronge encore mon cœur trop noir Tu sais qu’elle est entre nous l’ombre Aux songes à tort la peur m’égare

by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Fragment d’étoile

C’était elle. Il avait suffi d’un regard. Une plongée un court instant dans ses yeux pour que le monde change. Il changea. Elle n’était restée qu’une poignée de secondes et avait regagné son bureau, laissant dans son sillage sa fragrance, sa signature olfactive.

by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

Une vie d'amour - 01 - Tarbes

Il fait encore un temps maussade aujourd’hui. Un jour de plus à patauger au travers d’un air saturé de flotte dans une grisaille collante. Emmitouflé dans mon blouson, je ne perçois pas la froideur moite qui m'enveloppe, du moins pas encore. Je traverse ce brouillard dense et…

by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

Photographie monochrome des rails et des quais de la gare de Lourdes.

Ce texte est en fait le résultat d’un travail d’atelier littéraire. L’exercice imposé aux participants consistait à s’inspirer d’une image et à raconter l’histoire en 300 mots maximum. Le temps alloué était de vingt minutes. Je vous livre donc « Le fumeur de pipe ».

by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

Photographie monochrome d'un fumeur de pipe

L’ordinateur m’affiche quelques images sur lesquelles se mêlent des textes. Saint-Pierre-et-Miquelon tourne dans ma tête, tourne dans mes rêves. Saint-Pierre-et-Miquelon m’inspire.

by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

Un bateau sort d'un nuage de brume. Derrière lui, Saint-Pierre de Saint-Pierre-et-Miquelon.

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