Collé contre ton corps de chaleur et frissons Tes lèvres sur mes lèvres ont la douceur du miel Ton souffle dit encore et tes yeux polissons Font monter une fièvre un désir torrentiel
by Jean-Christophe Mojard, mai 16, 2025

La nuit se mêle au jour comme une amante obscure, En goûtant les minutes, en chevauchant les heures, Le corps en est froissé comme une couverture, Au sein de leurs ébats en simple spectateur.
by Jean-Christophe Mojard, mai 15, 2025
Je regarde à loisir comme une aube de brume Se réveiller l’amour aux caresses du vent Elle ondule et s’étire au soleil qui consume Et brille au nouveau jour de reflets captivants
by Jean-Christophe Mojard, mai 14, 2025

Où vont ces mots non dits noyés dans nos silences Dont les échos sont cris au sein de nos consciences Où vont ces sentiments trahis par un sourire Ces rêves un peu gourmands qui fuient dans un soupir
by Jean-Christophe Mojard, mai 13, 2025
Pour cette page du carnet d’auteur, je tiens à faire le point sur les moyens de communiquer entre nous. Je fais aussi le point sur les nouveaux textes parus, et ceux à venir, en dernière partie de cette infolettre.
by Jean-Christophe Mojard, mai 12, 2025
Cela peut vraiment sembler paradoxal, mais c’est l’absence de bruit qui m’a maintenu éveillé toute la nuit. La pollution sonore est vraiment une saloperie de nuisance. Quand elle est là, elle nous tape sur le système et lorsque le silence joue les chapes de plomb, il en devient oppressant.
by Jean-Christophe Mojard, mai 11, 2025

Je me suis réveillé, ton corps contre le mien, Le soleil n’était plus qu’un brasero éteint. La journée est passée sans qu’on ne la consomme, Mais nos corps sont venus à se chauffer en somme.
by Jean-Christophe Mojard, mai 11, 2025

Mes lèvres sur les tiennes font se taire les silences Et ta langue à la mienne se pare d’évidence À tes mains qui me touchent ton envie qui transpire Je quitte alors ta bouche à tes seins qui m’attirent
by Jean-Christophe Mojard, mai 10, 2025

Repoussante beauté je vous vois alanguie Le corps à moitié nu sur un lit de galets Votre grâce moulée dans votre bikini S’offre ainsi à la vue de jeunes coquelets
by Jean-Christophe Mojard, mai 09, 2025

Le soleil sur ta peau irradie lentement Comme une chaude paume posée sur tes reins Le mistral léger vient jouer doucement Une plume à ton corps qui fait poindre tes seins
by Jean-Christophe Mojard, mai 08, 2025

Quelques flocons épars Qui dansent avec la pluie Me rejouent ton départ Sous ton vieux parapluie
by Jean-Christophe Mojard, mai 08, 2025

Il ne s’attendait pas à une telle surprise en arrivant au travail ce matin, ou du moins pas de cette manière. Tout se déroula si rapidement qu’il se laissa emporter comme une feuille dans la tempête.
by Gabriel DAX, mai 03, 2025

J’ai la fièvre gourmande, à ma peau mise à nu, De goûter ces moments, tel un voyeur coupable, Où, par quelques rayons, le soleil s’insinue Sous les jupes des brumes à la moiteur palpable.
by Jean-Christophe Mojard, mai 02, 2025
Le soleil montait lentement dans un ciel qui n’avait pas eu le temps de vraiment refroidir pendant la nuit. Il semblait s’être paré de rayons neufs pour magnifier la nouvelle journée qui commençait. Juin avait laissé la place à juillet et des envies de sable chaud trottaient dans la tête de Maria.
by Jean-Christophe Mojard, mai 02, 2025
Je n’ai aucun penchant pour ces corps de textiles, Engoncés dans les mailles de la suffisance. Quand ils crient au scandale, en propos plus hostiles, Ils révèlent au grand jour leurs propres déviances. Leurs aboiements bruyants, médisants et stupides, Sont les reflets malsains de leurs propres penchants. Et, tandis
by Jean-Christophe Mojard, avr. 25, 2025

Les variations sur le même thème sont deux visions d'une légende régionale, l'une en prose proposée par Juliette Norel et l'autre en rimes composées par Jean-Christophe Mojard.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, avr. 24, 2025

Retrouvez l'épisode 6 de la série érotique "Une vie d'amour" sur Le Flux Littéraire.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 23, 2025
En exclusivité pour les souscripteurs, l'explication quant à l'écriture de ma prochaine nouvelle.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 23, 2025

Il ne faut pas grand-chose Pour contenter mes heures Le parfum d’une rose Suffit à mon bonheur
by Jean-Christophe Mojard, avr. 13, 2025

Où vont les amours mortes emportées par les flots Qui ruissellent en creusant de tristes caniveaux Quand le cœur est noyé de peines et de chagrins Que déversent les yeux quand plus rien ne retient
by Jean-Christophe Mojard, avr. 08, 2025

Les roseaux ont besoin du vent pour se coucher, Afin de goûter l’eau des rivières passantes. Mais dans les flots, parfois, l’un d’eux s’y laisse aller, Pour toucher le reflet d’une étoile charmante.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 07, 2025

J’aspire à cette ivresse d’une mort si violente Qu’elle me laisserait là, inerte et déchiré, Dérivant dans l’espace comme une étoile filante ; Un fantôme lunaire aux amours avortés.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025
Le silence résonnait dans mes oreilles à chacun de mes mouvements respiratoires. C’est ce qui m’éveilla tant j’avais perdu cette habitude. Entendre ma respiration, entendre les battements de mon cœur comme s’il était juste derrière mes oreilles.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025
Comment peux-tu aimer si tu ne t’aimes pas Si ton corps est tombeau si tu es son otage Si tu drapes tes maux tes plaies et tes outrages Dans un linceul trop froid plutôt que dans un drap
by Jean-Christophe Mojard, mars 30, 2025

Après presque deux ans d’attente, ils y étaient. C’était le temps qu’il fallait pour réserver un voyage afin d’assister au carnaval de Venise.
by Jean-Christophe Mojard, mars 26, 2025

La cinquième a sa défaillance : Posés sur un trône en faïence, Marianne et son pantin de bois Gouvernent une France aux abois.
by Jean-Christophe Mojard, mars 22, 2025
Des rubans te maintiennent et tes yeux sont masqués Dévêtue tu attends et m’entends respirer Sans ta vue pour aider concentrée sur tes sens Le moindre effleurement va gagner en puissance
by Jean-Christophe Mojard, mars 22, 2025
Dans le sud des terres auvergnates, non loin de l’endroit où mon grand-père paternel est né, où il a fondé la famille qui deviendra la mienne, Aurillac s'étend comme une aquarelle vivante, où chaque teinte du paysage raconte une histoire douce et mélancolique.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Les légendes sont partout, elles drapent notre décor d’une aura mystique, magique parfois même sans que nous nous en apercevions ou ne l’identifions.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Elle n’aime plus Noël. Enfin, ce n’est pas vraiment qu’elle n’aime plus Noël ; seulement, elle ne veut plus se plier aux convenances imposées par un hypocrite calendrier. Désormais, elle esquive avec le sourire les réunions de famille pour se plonger dans le travail, tête baissée.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025
Sur une page qui fleurait bon les effluves salins de l’océan, Eléonore déchiffra à la lueur de ses chandelles, une légende entre terre et mer. En éternelle amoureuse de l’amour, ses yeux noisette brillaient d'une lueur curieuse et gourmande, tandis que les mots anciens dévoilaient les mystères…
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Au creux des terres ensorcelantes de la Bretagne, dont Gabriel et Éléonore redécouvraient au fil des pages l’immensité de la magie, se trouve un lieu empreint de mystère et de légendes, un endroit où le murmure des vents et des marées transporte les échos de récits anciens : le Yeun Elez.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Si la terre bretonne est fertile en légendes et secrets mystiques enfouis, elle rayonne et inspire de nombreuses histoires à travers les âges. Dans les pages de son livre de légendes, Eléonore en trouva une qui lui évoquait viscéralement le triste Sire : Barbe Bleue, et même l’illustre mage noir : V
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Elle avait attendu que son ami du bout du monde, Gabriel, revienne en Bretagne pour leur rendez-vous annuel rituel, comme chaque Halloween, en une cosmique promesse, avant d’envisager de se rendre à Trécesson.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Au fil des pages de ce que j’appelle mon grimoire mystique, entre deux feuilles collées par les années, enseveli sous l’âtre d’une cheminée, se trouvait presque dissimulée une histoire qui m’a interpellée, pour de multiples raisons.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Parmi toutes les pages de ce qu’Elle appelait maintenant son grimoire mystique, une troublante légende convoquait sa présence en la ville de Châteaulin, à l'Est du Finistère.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'elle parcourait la Bretagne sur les traces des créatures légendaires qui peuplaient le séculaire ouvrage, devenu son livre de chevet.
by Juliette NOREL & Jean-Christophe Mojard, mars 20, 2025

Sens-tu venir vers toi de ma bouche entrouverte, L’avant-goût du plaisir comme une découverte ? Laisse-moi te saisir et faire aller mes doigts, Laisse-moi te durcir et te rendre plus droit.
by Jean-Christophe Mojard, mars 17, 2025
Ton corps contre le mien s’est lové doucement Fusionné tendrement dans une chaude étreinte Nos cœurs ont partagé le même battement Pour sombrer dans la nuit sous la lune d’astreinte
by Jean-Christophe Mojard, mars 16, 2025

Drapée dans une soie à nulle autre pareille Elle apparaît toujours parée de ses atours Son cocon est écrin son ouvrage merveille Emperlé de rosée lorsque pointe le jour
by Jean-Christophe Mojard, mars 15, 2025
Antoine fixait l’ouverture par laquelle Pauline s’était engouffrée sans oser baisser les yeux. C’était bien plus facile pour lui de rester à regarder ce passage, que d’affronter le poids des regards de ses amis.
by Jean-Christophe Mojard, mars 14, 2025

Dans un demi-sommeil vers quatre heures du matin J’ai senti ce frisson qui vînt du bas d’abord Puis j’ai senti tes pieds s’enrouler sur les miens Et ton corps refroidi se lover plus encore
by Jean-Christophe Mojard, mars 13, 2025
Allongée sur le sable et chauffée au soleil Il est une chaleur qui ne vient pas du ciel Le vent là sur ton corps de caresses balaye Mais reste à l’intérieur un feu résiduel
by Jean-Christophe Mojard, mars 13, 2025
De l’infiniment grand à celui du petit L’homme s’est vu au centre de sa galaxie Usurpant sans raison ce qui n’était sa place L’ego est le poison qui tout autre surpasse
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

De Marfin ton histoire en légende a pris pied Sur ce piton rocheux par Mirat occupé En ce temps Ferragut Hyppolite et Saint-Georges Te tenaient encerclé presque pris à la gorge
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Dans la lumière blafarde sale et délavée D'un matin qui s'attarde où tout semble figé Seule danse mollement la poussière en des raies Maladives indolentes fades et effacées
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025

Les fleurs sont un langage et une communion Elles sont dans leurs couleurs d’intenses confessions Mais bien hélas messieurs vous leur donnez deux tons Pour demander du sexe ou demander pardon
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025
Ils étaient tous partis de chez elle, même lui. Elle aurait voulu qu’il reste. Elle se sentait prête à le laisser entrer officiellement dans sa vie. C’était son anniversaire et elle avait invité quelques amis, mais elle avait préparé un cadeau un peu spécial à son attention.
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025
Le voile de pudeur de son architecture Est un masque de pierre aux hères condamnés Que l’on entraîne en pleurs au sortir des tortures Un pont entre l’enfer et le faste palais
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025
Sur chacun de tes seins, un rouge papillon Que mes lèvres ont posé : quatre ailes vermillon. Et sur tes fesses blanches, de ne plus voir le jour, Les marques de mes mains, de mes doigts les contours.
by Jean-Christophe Mojard, mars 12, 2025
Les formalités douanières passées, je me retrouvais dans cette France qui n’en est pas réellement une. Ni département, ni territoire, la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon était le dernier bastion français en Atlantique nord.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025
Les pleurs déchirants résonnaient dans le couloir sinistre de la réserve, ricochant sur les murs comme des lames de cristal. Chaque sanglot, chaque reniflement donnaient naissance à un torrent de larmes glaçantes qui semblaient suinter des murs eux-mêmes.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

La quiétude s’était lentement réapproprié les lieux, grignotant les heures tardives avec une voracité insatiable. Les derniers lampadaires, telles des sentinelles fatiguées, n’offraient plus le moindre réconfort et leur lumière vacillante s’éteignait peu à peu.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

L’esplanade du port s’animait lentement, les chaises des cafés semblaient s’agiter sous le vent matinal, comme des créatures enchaînées. Les meilleures places, celles à l’ombre, face aux bateaux, s’offraient rarement aux promeneurs malgré la forte diminution de la foule.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Un violent rayon doré s’enfonça dans l’œil d’Antoine qui se retourna dans l’enchevêtrement de ses draps, ignorant la lumière du jour qui se levait lentement sur Port Leucate.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

J’avoue qu’il m’a fallu pas mal de temps avant de reprendre ma plume. Même mes rasoirs sont restés dans l’étui. J’ai fermé le salon pour vacances. Ce con de Franz m’a fait flipper comme jamais.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

J’ai résolu le problème de Schrödinger. À un moment donné faut bien se bouger le cul, parce que le chat mort, pas mort, mort, pas mort, ça peut durer longtemps cette histoire, mais ça résout pas grand chose en fait.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Vous ne devinerez jamais qui m’a piqué la vedette ! Si je vous dis qu’il se balade avec un hameçon planté dans une lèvre, ça vous parle ? Oui ! Le poisson ! C’est pas une blague putain.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025
Que feriez-vous, là, maintenant, si vous aviez cinq minutes ? Un petit café ? Un petit tour aux toilettes ? Une petite cigarette pour tuer le temps qu’il nous reste ?
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

Le téléphone vibra pour la cinquantième fois depuis sept heures du matin. Célia ouvrit enfin un œil, la moitié seulement. Un œil tout engorgé de sommeil et encroûté par des restes de larmes qu’elle ne se souvenait pas vraiment d'avoir fait couler.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025
Gabriel aurait bien fait des heures supplémentaires avec elle ce soir, rien que pour la regarder, encore et encore. Croiser son regard quand elle levait les yeux vers lui, attraper son sourire et s’y accrocher indéfiniment lorsqu’ils se lançaient des plaisanteries.
by Jean-Christophe Mojard, mars 11, 2025

J’ai dit au juge que j’aimais mes parents. Je lui ai dit que je les avais tués, tous les deux, pendant leur sommeil. En quelque sorte, j’ai menti. En quelque sorte seulement.
by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025
Encore un jour passé Encore un jour sans toi Deux tasses de café Une seule est pour moi
by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025

Je regarde s’enfuir en ronde ridicule, Ce temps toujours perdu, qui court dans la pendule. Et, dérive en ces heures, blêmes, qui m’emportent, En chanson de l’automne que Verlaine m’apporte.
by Jean-Christophe Mojard, mars 10, 2025

Le cyclone était passé au-dessus d’elle sans encombre pour le moment, mais elle n’était pas tirée d’affaire pour autant. Elle ne le connaissait que trop bien et se savait dans l’œil. Un calme relatif avant un nouveau déchaînement de sa furie masculine. Il avait un nom, Pascal, et c’était son mari…
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Bonjour les amis : Ça me fait réellement plaisir de vous retrouver parce que j’ai une super nouvelle à vous annoncer : on parle de moi sur BFMTV ! Maintenant, j'ai le droit au sextuple homicide et tenez-vous bien, au titre de L’égorgeur de Nay !
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025
La gifle de son souvenir lui lacéra l’esprit, telle une lame acérée. Ni le rat fuyant à travers les détritus ni le murmure du vent s’engouffrant par les carreaux brisés n’avaient suscité une telle frayeur.
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Le plus dur n’est pas de tuer quelqu’un, c’est même le plus facile. Ça n’est pas non plus vivre avec le poids du crime sur la conscience. La conscience, je peux vous garantir qu’elle a une sacrée faculté d’adaptation. Non, le plus dur, c’est de se débarrasser de ce putain de corps.
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

L’ATR plongeait avec obstination vers un nulle part gris et dense. L’absence de visibilité venait jusqu’à se coller aux hublots et suintait avec avidité, comme pour tenter de dissoudre la mince paroi et pénétrer dans l’habitacle exigu de l’avion d’Air Saint-Pierre.
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

En préparant mes vacances vers Saint-Pierre-et-Miquelon, je pensais y passer une quinzaine de jours, mais certainement pas y rester, pas comme cela.
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Dépérir de chagrin est une mort si lente Qu’elle perdure même après que vienne le trépas Chaque jour éthéré on revit dans l’attente De l’amour attendu qui ne reviendra pas
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Je veux toucher ta peau à t’effleurer les sens Te laisser sans repos face à mon indécence Voir se dresser tes seins jusqu’à les faire perler Et gagner ton bassin sans aucun pourparler
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025

Toi qui connais la partie sombre Qui ronge encore mon cœur trop noir Tu sais qu’elle est entre nous l’ombre Aux songes à tort la peur m’égare
by Jean-Christophe Mojard, mars 09, 2025
C’était elle. Il avait suffi d’un regard. Une plongée un court instant dans ses yeux pour que le monde change. Il changea. Elle n’était restée qu’une poignée de secondes et avait regagné son bureau, laissant dans son sillage sa fragrance, sa signature olfactive.
by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025
Il fait encore un temps maussade aujourd’hui. Un jour de plus à patauger au travers d’un air saturé de flotte dans une grisaille collante. Emmitouflé dans mon blouson, je ne perçois pas la froideur moite qui m'enveloppe, du moins pas encore. Je traverse ce brouillard dense et…
by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

Ce texte est en fait le résultat d’un travail d’atelier littéraire. L’exercice imposé aux participants consistait à s’inspirer d’une image et à raconter l’histoire en 300 mots maximum. Le temps alloué était de vingt minutes. Je vous livre donc « Le fumeur de pipe ».
by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025

L’ordinateur m’affiche quelques images sur lesquelles se mêlent des textes. Saint-Pierre-et-Miquelon tourne dans ma tête, tourne dans mes rêves. Saint-Pierre-et-Miquelon m’inspire.
by Jean-Christophe Mojard, mars 08, 2025
