Sous chaque pierre aiguë des chemins de fortune, Se cachent des blessures aux multiples douleurs. D’aucuns les rangeront au rang des importunes, Quand d’autres les verront chargées d’autres valeurs.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 29, 2025
De l’obscure saison au sombre de mes jours S’emmêlent les humeurs des heures maladives Et sous le poids des maux trop présents et trop lourds Mes pensées se replient aux rimes qui s’écrivent
by Jean-Christophe Mojard, oct. 28, 2025
Toi mon accord parfait Lentement, sur ta peau, une larme s’échappe, Et glisse, impertinente, au long de ton corps nu, Mais mes doigts, impudiques, aussitôt la rattrapent, En un geste assuré, appuyé, continu.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 27, 2025
Le monde est un réseau qui coulisse en silence Le long d’un noeud de chanvre où des corps se balancent Aussi mollement qu’un pendule dans l’horloge D’un salon infernal où nul ne s’interroge
by Jean-Christophe Mojard, oct. 26, 2025
Nous sommes déjà morts, c’est là notre supplice. Et, tandis que les vers récurent nos carcasses, En ce terreau souillé de nos humaines traces, Nous sommes les victimes et les bourreaux complices.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 25, 2025
La table est toujours à la même place Si près de tous ces gens qui passent La frôlant presque à la toucher
by Jean-Christophe Mojard, oct. 25, 2025