Poesie

La nuit se mêle au jour comme une amante obscure, En goûtant les minutes, en chevauchant les heures, Le corps en est froissé comme une couverture, Au sein de leurs ébats en simple spectateur.

Je regarde à loisir comme une aube de brume Se réveiller l’amour aux caresses du vent Elle ondule et s’étire au soleil qui consume Et brille au nouveau jour de reflets captivants

Où vont ces mots non dits noyés dans nos silences Dont les échos sont cris au sein de nos consciences Où vont ces sentiments trahis par un sourire Ces rêves un peu gourmands qui fuient dans un soupir

Je me suis réveillé, ton corps contre le mien, Le soleil n’était plus qu’un brasero éteint. La journée est passée sans qu’on ne la consomme, Mais nos corps sont venus à se chauffer en somme.

Repoussante beauté je vous vois alanguie Le corps à moitié nu sur un lit de galets Votre grâce moulée dans votre bikini S’offre ainsi à la vue de jeunes coquelets

Quelques flocons épars Qui dansent avec la pluie  Me rejouent ton départ  Sous ton vieux parapluie