

Les roseaux ont besoin du vent pour se coucher, Afin de goûter l’eau des rivières passantes. Mais dans les flots, parfois, l’un d’eux s’y laisse aller, Pour toucher le reflet d’une étoile charmante.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 07, 2025
J’aspire à cette ivresse d’une mort si violente Qu’elle me laisserait là, inerte et déchiré, Dérivant dans l’espace comme une étoile filante ; Un fantôme lunaire aux amours avortés.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025
Le silence résonnait dans mes oreilles à chacun de mes mouvements respiratoires. C’est ce qui m’éveilla tant j’avais perdu cette habitude. Entendre ma respiration, entendre les battements de mon cœur comme s’il était juste derrière mes oreilles.
by Jean-Christophe Mojard, avr. 06, 2025

Comment peux-tu aimer si tu ne t’aimes pas Si ton corps est tombeau si tu es son otage Si tu drapes tes maux tes plaies et tes outrages Dans un linceul trop froid plutôt que dans un drap
by Jean-Christophe Mojard, mars 30, 2025

Après presque deux ans d’attente, ils y étaient. C’était le temps qu’il fallait pour réserver un voyage afin d’assister au carnaval de Venise.
by Jean-Christophe Mojard, mars 26, 2025
La cinquième a sa défaillance : Posés sur un trône en faïence, Marianne et son pantin de bois Gouvernent une France aux abois.
by Jean-Christophe Mojard, mars 22, 2025