Jusqu'à l'écho quantique

Dans un silence épais, pesant comme une chape,
Laisser passer le souffle tandis qu’il s’échappe
En sa longue agonie emportée par le vent ;
Devenir son écho et mourir lentement.

Puis, dans son sillage vide ou rien ne frissonne,
Regarder les couleurs qui mélangent et grisonnent
Jusqu’à ne rien laisser qu’un espace infini ;
Un trou dans la matière où sombrer dans l’oubli.

Et tandis que les restes, anonymes dépôts,
En couches amalgamées viendront par ce repos,
Fertiliser les sols que d’autres emprunteront,
Retrouvez sa nature de quantum, de photon.


Vous pouvez interagir en commentaire, partager sur les réseaux ou me joindre sur Mastodon et Bluesky.
JCM

Le lien a été copié !