L'Ombre du couchant
Perdu dans les méandres des couloirs du temps,
Entre un siècle ou un autre, à ne plus les compter,
Recherchant une ivresse aux gorges déployées,
Celui que je suis n’est qu’une ombre du couchant.
Et me voici ce jour à vous entendre rire !
Rageant de ne pouvoir me joindre à vos envies.
Mon pouvoir éternel est associé au pire :
Obligeant mes errances à n’être que de nuit.
Ne soyez pas envieux de mes pouvoirs obscurs,
Car vous omettez là ce principe essentiel
Où vos couleurs me sont beautés confidentielles.
En devenant vampire à l’ultime morsure,
Une vie de regrets accompagne mes pas.
Redonnez-moi la vie, rendez-moi mon trépas.