Acte 1 : L'Ego tic tac tic tac...

Chapitre 1 : La scène suivante.

Vendredi 4 septembre :

Voilà, je me suis toujours dit que je devrais écrire, les mots sortent mieux de mes doigts que de ma bouche. Il fallait bien qu’un jour, ils se posent quelque part, ailleurs que dans les airs, entre deux notes cachées dans mon téléphone. 

Je suis Calypso. Enfin je crois ? Est-ce que cela compte tant qui je suis ? 

Je suis vous, vous êtes moi, je suis ce monde et ce monde est moi.

Ce monde et moi, vous et moi, les possibles infinis, les réalités différentes...

 Les personnages qui défileront sous vos yeux sont multiples, imagés, mélangés, fictifs.

Je leur attribue des prénoms et leur donne une vie propre mais ils sont la compilation de multiples personnages de la vie.

Une chose est sûre, un jour ou l’autre, vous aussi vous avez été ou serez l’un d’eux…

Dans cette histoire comme en mille, ce n’est pas tant la forme qui compte, mais le fond, trouver le fond de soi.

Personne ne sait comment vivre, et pourtant tout le monde le fait.

La vie est un immense paradoxe, un film géant où nous défilons tous, seul et ensemble, dans un grand tout très orchestré, qui nous semble, à nous, petits humains, souvent bien brouillon.

Et moi, là, je nage en plein brouillon !

 Cette vie m’a présenté moult fois les mêmes scènes, que je joue et rejoue avec plus ou moins d’allégresse, puisqu’en conscience (un peu…) depuis peu. 

 Je voudrais passer à la scène suivante.

 Il n’y a que moi pour stopper ce cycle et pourtant je me regarde faire, et je ne le fais pas…

 Dans ma tête, tout le monde se bat. 

Un mode de fonctionnement, très présent, difficile à enrayer, joue le « Ça » Freudien, les Kéchi Kécha, petit ange et petit démon… 

Ce triptyque permanent dont il faudrait pourtant éviter d’être dupe.

Qui vais-je laisser parler en moi ? 

Comment me défaire de mes vieux schémas qui se nourrissent de ces scènes de vie complexes à décortiquer ?

​C'est au travers de l’histoire intemporelle de Calypso, de Virgil et de quelques autres protagonistes que je vais tenter de regarder sous un autre angle ces schémas relationnels qui parfois nous oppressent ; qu'en pensez-vous ?

Je vous emmène ?

 

Vendredi 4 septembre l’après-midi :  

Pourquoi, bien qu’ayant conscience que Virgil ne fait qu’appuyer sur mes boutons réactionnels, ne puis-je enrayer mon appétit de lui…

Pourquoi je me fourvoie dans cet oubli de moi ? 

Pourquoi je ne suis plus qu’un corps quand il s’agit de lui ? 

Pourquoi mon esprit ne se met en branle que pour m’asservir un peu plus à mes démons…

Est-ce la peur de vieillir ?

Le besoin primitif du regard de l’autre comme miroir de mes possibles, de ma grandeur, de mes capacités, de ma poésie ?

Exprimer par ce corps, avec lequel j’ai tant lutté, le fond de moi, parce qu’enfin, dans ses yeux, je le trouve joli ?​

Sweep me off my feet…

 Je m’ennuie…

 Pourquoi je rêve d’extravagances ?

Pourquoi ai-je des attentes de « plus » tout le temps ?

Pourquoi j’espère une vie différente ?

Serait-elle forcément mieux que ce qui m’est proposé ?

 

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