Sombre

Sombre est la pesanteur de ces nuits d’insomnie
Qui plombent le silence où succombent les heures
Le vide qui les happe a la monotonie
Des plaines abyssales au sein des profondeurs

Sombre est le devenir des errances nocturnes
Qui cherchent le repos aux frontières du sommeil
Car l’aube vient à poindre à rendre taciturne
Au décours de ces jours qui masquent le soleil

Lorsque le temps n’est plus au son du métronome
Qu’un battement fébrile et désynchronisé
Le corps sombre à son tour faible et fragilisé

Et quand vient la bascule aux échanges autonomes
Le voile de la nuit est un linceul posé
Sur un corps endormi presque décomposé


🦣
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