Submersion
Dans le flux déchaîné des obscurités crasses
Où le noir ténébreux des ombres se promène
J’envie ces souffles morts qui font tinter les chaînes
Jusqu’à déchirer l’âme aux écumes des passes
Ronge autant que tu peux cette terre souillée
Par l’immonde entendue de ces êtres sournois
Vas jusqu’à l’engloutir quitte à ce qu’ils se noient
Dans la fange innommable où ils vivent vautrés
Ô nature insatiable à reprendre tes droits
J’accompagne tes eaux libres et ascensionnelles
Versant goutte à goutte mes pleurs résiduels
Et s’il me faut mourir pour les perdre ma foi
Je suis prêt à laisser passer tes flots glacés
Jusqu’à me pénétrer m’inonder m’emporter