Poesie

Je n’oublierai jamais sur mon chemin de mort Cette étoile du soir devant mes yeux éteints Sa lumière a brillé m’a remontré le nord Quand perdu dans le noir j’errais sans lendemain

À travers toi c’est moi, que je cherchais sans foi,  comme un peu suspendue,  indigne et sans vertu.

J’ai rencontré un homme Dont le cœur s’est brisé Dans un profond silence Mais ses voiles fantômes Ont sanctuarisé Cette douleur immense

Du fond de mon tombeau, j’entends passer vos jours, J’entends passer vos nuits, sur des générations. Mon corps est en lambeaux, de l’éternel séjour À des siècles d’ennuis, sans dégénérations.

J’aime ce vent furtif qui devient mon complice, Lorsque l’été t’habille en robes si légères Que son souffle fripon, dans le tissu qui plisse, En vient à me montrer ce dont tu fais mystère.

Jusqu'à l'écho quantique Dans un silence épais, pesant comme une chape, Laisser passer le souffle tandis qu’il s’échappe En sa longue agonie emportée par le vent ; Devenir son écho et mourir lentement. Puis, dans son sillage vide ou rien ne frissonne, Regarder les couleurs