Sonnet

Le poids de ses années faisait courber son dos, Mais, qu’importait le temps, qu’importaient les saisons : Toujours la même peine et le même fardeau À balayer sans fin des déchets à foison.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 10, 2025

Que j’aime à contempler, sur les vagues mouvantes, Ce ballet incessant en robe de dentelle. Chaque crête à venir est aussi émouvante Que celles disparues dans les ondes éternelles.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 07, 2025
Perdu dans les méandres des couloirs du temps, Entre un siècle ou un autre, à ne plus les compter, Recherchant une ivresse aux gorges déployées, Celui que je suis n’est qu’une ombre du couchant.
by Jean-Christophe Mojard, oct. 06, 2025

Sombre est la pesanteur de ces nuits d’insomnie Qui plombent le silence où succombent les heures Le vide qui les happe a la monotonie Des plaines abyssales au sein des profondeurs
by Jean-Christophe Mojard, oct. 04, 2025
La Lune s’est posée dans l’écrin de mes bras. Sa peau d’ivoire avait la douceur de la soie, Mais la froideur des nuits du vide sidéral. Je l’ai donc réchauffée à mon corps cathédral.
by Jean-Christophe Mojard, sept. 28, 2025
Parfois, quelques silences en viennent à se confondre Aux ailes des murmures, soufflés par Céladon, Sur les braises d’un feu qui jadis a dû fondre Un minerai précieux utile à Cupidon.
by Jean-Christophe Mojard, sept. 19, 2025